Prima Pagina
Reg. Tribunale Lecce n. 662 del 01.07.1997
Direttore responsabile: Dario Cillo

Ricerca

 

L.A.P.

Lycée Autogéré de Paris

Le lycée reste une expérience quasiment unique.

 

Il intéresse donc beaucoup de personnes, et il reçoit souvent des visiteurs.

Cette page a pour but de recenser toutes les ressources mentionnant le lycée.

Chaque élève a un tuteur avec lequel il a des entretiens réguliers.


Ensemble
, ils discuteront de l'itinéraire général de l'élève, de ses choix, de ses orientations, de ses activités.


Le tutorat permet un suivi personnalisé des élèves. 

 

C'est aussi un lieu d'écoute et de dialogue.

Qu'est-ce que le LAP?

  Stralci da

 http://www.l-a-p.org/

Les portes du LAP se sont ouvertes septembre 1982, sous l'égide du Ministère Savary. Il s'agissait, pour le groupe d'enseignants et d'élèves rassemblé autour de Jean Lévi, de mettre en œuvre, à l'échelle d'un établissement un projet inspiré de l'École autogérée de Marly et du Lycée expérimental d'Oslo (Norvège). 

La réflexion des enseignants a été nourrie de la lecture des praticiens et des théoriciens de l'Éducation nouvelle ; Piaget, Dewey, Neill et Freinet, et de la pédagogie institutionnelle, ainsi que de la participation à divers mouvements pédagogiques. 

Le lycée occupe les locaux de la rue de Vaugirard depuis la rentrée 1984. C'est un lycée non sectorisé, gratut, laïc et public. 

Notre établissement porte le nom de Lycée Autogéré de Paris. Dans celui-ci, les membres sont responsables de l'expérience vis-à-vis de l'extérieur et les élèves venant pour

acquérir une formation de niveau secondaire. 

Et ce qui est recherché, c'est la participation de tous aux actions et aux décisions qui se rapportent à la vie de l'établissement. 

Le lycée accueille des élèves ayant eu des parcours scolaires très différents et nous souhaitons que ceux qui se croyaient sans avenir ou se sentaient mal ailleurs se remettent en route.

Il ne s'agit pas d'imposer une parcours tout tracé dans notre établissement, mas d'essayer de délimiter le champ des choses possibles. 

Dès l'origine, un certain nombre de principes :

— Mettre en pratique les valeurs et les règles de la démocratie à l'école ;

— Impliquer élèves et professeurs dans la gestion collective du lycée ;

— Redonner du sens aux apprentissages et mettre en commun les connaissances afin de se          réaliser ;

— Donner une nouvelle chance aux exclus du système scolaire ;

— Rétablir des relations de confiance réciproque entre l'équipe éducative et les élèves. 

Le LAP a choisi de n'avoir ni personnel de gestion, ni personnel de direction : toutes ces tâches sont à la charge des membres du lycée. 

La gestion se fait principalement à travers quatre instances : l'assemblée générale, le groupe de base, la réunion générale de gestion et les commissions. Outre leur fonction gestionnaire et politique, ces instances ont une vocation éducative : elles exigent des élèves réflexion, responsabilité, esprit d'initiative.

Tous les membres du lycée sont volontaires pour y travailler, que ce soient les professeurs ou les élèves.

  La gestion

La gestion est l'un des aspects de la vie du lycée dans lequel il est demandé aux élèves de participer et de s'impliquer. La participation aux différentes instances de gestion est partie intégrante du cursus de l'élève. 

Le groupe de base

Le groupe de base est composé de trois membres de l'équipe éducative et des élèves dont ils sont les tuteurs.

C'est le lieu "politique" du lycée : lieu de discussion et de vote sur l'ensemble de la vie du LAP.

Chaque membre du lycée, enseignant ou élève, dispose d'une voix. Le groupe de base est par excellence le lieu de l'apprentissage de la démocratie et de la citoyenneté.

La présence hebdomadaire y est obligatoire. 

La réunion générale de gestion

La réunion générale de gestion (RGG) regroupe deux enseignants représentants de l'équipe éducative et deux élèves représentants de chaque groupe de base.

Elle a pour but de rassembler et de traiter les informations, propositions, demandes de vote émanant des groupes de base ou de tout autre groupe ou individu. Elle élabore des propositions de vote soumises aux groupes de base.  

L'assemblée générale

L'assemblée générale réunit l'ensemble des membres du lycée, de façon régulière, à la demande d'un groupe qui se charge de son bon déroulement.

L'assemblée générale est avant tout un lieu de communication, de réflexion et de débat. Les problèmes du moment y sont exposés et discutés de façon collective. 

 L'assemblée générale sur le vote du budget pour la période septembre 2000/janvier 2001. 

Les commissions 

Les commissions hebdomadaires prennent en charge la vie quotidienne du lycée. Elles se composent de deux ou trois enseignants et d'élèves volontaires.

Chaque commission a un domaine de compétence et de responsabilité : accueil et relations extérieures,  administration, affichage, bibliothèque, budget, cafétéria, conseil de coordination, entretien, évaluation, informatique, régulation des conflits ("justice").


da

http://members.aol.com/fappani/Lap.htm

Le lycée autogéré de Paris et la libre fréquentation

..Bernard Elman

stralci

Qu’est-ce que le lycée autogéré ? Comment fonctionne-t-il ? En quoi est-il différent ? Répond-il à un besoin des usagers ? Répond-il à une commande de l’État ? Ces questions nous sont posées très souvent par les visiteurs, quels que soient les motifs de leur venue sur notre lieu de travail ; elles nous sont posées aussi par les "sujets de l’expérience", jour après jour, année après année, qu’ils soient élèves, ou membres de l’équipe pédagogique………… 

...................Le projet du L.A.P. n’est pas tout entier dans les propositions remises sous ce nom au ministère avant son ouverture et son devenir ne peut être prédit à partir de l’énoncé de déterminations qui peuvent influer sur le cours de son histoire. Toutefois, il est difficile d’ignorer les unes et les autres. 

Pour être bref, soulignons les points suivants : 

• Le L.A.P. prépare au bac, mais ne prépare pas qu’au bac. 

• Il n’est pas sectorisé. 

• Il s’adresse si possible à des élèves volontaires. 

• Les éléments infantilisants et arbitraires sont supprimés : notation, travaux imposés, conseils de classe, bulletins trimestriels,          décisions d’orientation et de redoublement. 

• Les élèves ne sont pas soumis à l’obligation de présence. 

• Le L.A.P. est géré par les enseignants et les élèves. 

• Les décisions sont prises collectivement par vote, en respectant l’équation : un professeur = un élève = une voix, à l’image de la vie          publique. 

• En particulier, les dépenses sont votées par l’ensemble de la collectivité. 

• Le versement des salaires des enseignants est hors du contrôle de la collectivité. 

L’organisation du L.A.P. est en quelque sorte scindée en deux parties. 

L’une d’elle correspond à la transmission classique des savoirs, on l’appelle structure pédagogique. Elle a connu et connaît encore des variantes, elle correspond aux modules, ateliers, projets, U.V. et autres cours.L’autre partie correspond à l’organisation politique – au sens large –, on l’appelle structure de gestion, et on l’espère tout aussi pédagogique que la première. Formée de commissions et d’instances diverses, cette structure, qui manifeste l’originalité du L.A.P., s’est stabilisée à partir de janvier 1985, lorsqu’est apparue la commission de liaison, rebaptisée et/ou transformée en 1987-1988 : depuis, c’est une R.G.G., réunion générale de gestion. 

• L’équipe enseignante se réunit une fois par semaine. 

• Le collectif se réunit soit en assemblée générale (A.G.), soit en groupes de base (G.B.). Les G.B. forment une partition de l’ensemble en une dizaine de groupes qui se réunissent une fois par semaine 1 h 30 environ. 

• Les commissions sont au nombre de huit, leurs attributions ayant pu changer au fil du temps : 

• Administration • Budget • Évaluation• Entretien• Accueil et relations internationales• Bibliothèque• Planning• Coordination pédagogique

Les commissions sont mixtes, composées de professeurs et d’élèves.

.......................................

Alors, pour préciser nos idées, nous pourrions dire que par rapport à l’établissement :

• Un élève est "citoyen". 

• Un élève est "client". 

• Un élève est aussi un "travailleur", un quasi-employé. 

• Un élève est un "enfant" (même s’il a atteint souvent sa majorité). 

• Un élève est un "individu". 

Bien entendu, nous ne croyons pas qu’une personne soit composée de tels pièces et morceaux, mais puisqu’il est vrai que la question du droit est posée, il faut essayer de savoir par quelles logiques on risque d’être emporté. Dans cette liste, "l’extérieur" semble oublié. Mais il est présent à chaque ligne, de même que "le devenir". Il fallait surtout rappeler que le fait de ne pas punir celui qui est absent ne relève pas de la fantaisie pure, et ne doit pas être considéré séparément : de ce qui est proposé chez nous, de ce qui est proposé ailleurs.Notre réflexion nous a amenés à distinguer une liberté essentielle mais minuscule (?), celle de n’être pas là, d’autres libertés plus fondamentales.La première évoque l’exclusion, "la porte ouverte", la marginalité ou le refus de jouer le jeu, si l’on estime que la scolarité est un bien indispensable. Les autres, porteuses d’avenir, évoquent le progrès, le bien-être, mais aussi l’enfermement, le bonheur obligatoire, et l’indignité de celui qui a laissé passer sa chance. Nous savons bien qu’il ne faut comparer que ce qui est comparable mais la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’U.R.S.S. peuvent nous aider à nous faire comprendre.Que penser d’un pays où le "citoyen" n’a pas d’autre choix que l’adhésion volontaire et enthousiaste ?

a cura di
Nadia Scardeoni
Interlinea


La pagina
- Educazione&Scuola©